Trouver sa raison de vivre. La trouver c'est donner un sens à sa vie, savoir pourquoi on est là et pourquoi on vit, pour quelle raison est-on né, pourquoi ce "hasard" ?
Je pense distinguer trois grandes raisons de vivre.
Ce n'est pas la première mais c'est à mon sens la plus..."égoïste", c'est la réussite professionnel. Faire de sa réussite professionnelle sa raison de vivre est risqué dans le sens où elle dépend de trop de choses indépendant de notre volont : l'équilibre du monde, du pays, les autres... D'un autre côté, il est possible de s'inscrire dans l'immortalité via cette raison de vivre là. De plus, comme elle est dificile à optenir elle tient toute la vie. Attention, elle est aussi source de désillusions et de regrets parfois.
Faire de la défense d'une cause sa raison de vivre est une décision noble à mon sens car elle est normalement délivrée d'ambitions à caractère personnel, c'est un dévouement pour autrui ou autre chose. De plus c'est un acte qui rassemble, un peu comme l'ambition professionnel parfois.
La raison de vivre que je trouve la plus extraordinaire est la dévotion à l'autre. Faire d'une personne, d'une vie humaine, sa raison de vivre est la chose la plus fabuleuse au monde. C'est un pouvoir incroyable. En vérité cela s'appelle de l'amour, ou plutôt c'est l'amour qui motive cette raison de vivre.
Une ambition est si forte que la concentrer en une seule et même personne pourrait presque rendre invincible. Un peu comme l'amour que donne un amant à son amour, ou celui d'un parent à son enfant, celui d'un frère à une soeur, celui d'une soeur à un frère, celui d'un ou une véritable ami(e) à son ami(e).
Au cours d'une vie, bien souvent beaucoup de ses raisons se mêlent et s'entre-mêlent et malheureusement on ne retient souvent que celles qui durent toute la vie.
Je me suis disputée avec elle à cause d'une histoire bête à la base. La rancune qu'elles me portaient alors les ont conduites à se comporter de manière détestable que je ne pardonnerai jamais. Les tentatives de renouage qu'elles ont tentés ensuite se sont soldées par un échec (sauf pour une) car je ne pourrais jamais plus revenir en arrière.
Je n'écris pas pour revenir sur le passé, parce que j'aime pas ça. Mais ma philosophie est que notre vécu doit nous servir pour le présent. Et présentement, une histoie similaire est arrivée. Non pas à moi, mais à un ami.
Nous étions huit : Aline, Anaïs, Maxou, Nikola, Laura et Marienn, Assia et moi.
Et puis un jour, des gens ont décidés que Assia n'était plus la bienvenue au sein du groupe. Alors ils ne l'ont plus invité et, je n'en suis pas fière, j'ai suivi le mouvement comme un mouton. Maintenant je me dis que j'ai eu tort, parce que c'était de l'exclusion injustifée de gamins de 14 ans. Nous avions 14 ans.
Et puis quelques années plus tard, deux ou trois ans plus tard, Assia est redevenue la bienvenue parmis nous. Je me sens trés coupable vis-à-vis d'Assia pour ce qui s'est passé, même si je n'ai pas décidé de l'exclure, j'ai suivi la majorité et je n'en suis pas fière, c'est une chose qu'avec ma maturité de maintenant je ne ferai pas. En tout cas pas comme ça. Pas sans en parler.
Lundi dernier, Nikola, Laura, Aline et Anaïs se sont vus chez Laura pour un "réglement de compte" sauf que Nikola et Anaïs n'étaient pas prévenus que ce serait ce genre de soirée et Nikola n'était pas ouvert à ce genre de conversation ce soir là. Laura et Aline persistant dans leur sens et Nikola dans le sien, les deux groupes se sont donc affrontés violement verbalement et comme cela arrive souvent dans ce genre de cas, les gens s'énervent et des mots dures et démesurés sortent. Nikola s'en va (réaction assez logique finalement) et ceci marque la fin de leur amitié et la division du "groupe".
Nous sommes un groupe de petits groupes en vérité. maintenant nous sommes plusieurs groupes de petits groupes. Nous nous connaissons depuis longtemps et cela soude nos liens. Personnellement je les aime tous, mais je sais que de personne à personne, je ne m'entends pas avec tous...
De cette histoire je me pose une question : est-ce que les différences entre les gens sont irrévocables ? Est-ce que parce que les gens sont différents qu'ils ne peuvent pas s'entendre ? A être restés ensemble durant cinq ans, peut-on vraiment dire que l'on ne s'entend pas et qu'on est si différent ?
Le problème est là. J'ai plusieurs hypothèse, plusieurs idées de réponse mais pas de réponse définitives...Peut-être se pose-t-on trop de questions...
Attention, je n'ai pas rien à repprocher à ces gens et eux ont certainement aussi des choses à me repprocher mais je veux dire, c'est normal dans la mesure où on touche à des choses plus profondes que de la simple apparence...Enfin je ne sais pas...Ma réflexion est en cours...Que sommes-nous ?
Pour le moment je répondrais en disant que nous sommes huits personnes dont les différences sont autant de richesses que de sources de conflits. En ce moment nous sommes dans une période de conflits. Mais peut-être passera-t-elle...
Je suis quand même trés triste que Nikola, Aline et Laura se soient disputés... D'autant que je me demande si la cause est réellement les différences incomblables entre eux... :/
L'avenir nous le dira...
A suivre...
Cela faisait un moment que je n'avais pas écris sur Shizoni Zone mais je viens de me rendre compte d'un trait évident de mon caractère que je croyais effacer : je suis naïve.
Je m'en suis rendue compte par ma relation avec les être humains. J'ai l'intime conviction de la bonté humaine, je ne comprends ni la violence, ni la méchanceté gratuite, ni la trahison, ni toutes ces choses qui, je me dis, ne seraient pas si seulement chacun se disait "et si on me faisait ça à moi ?". Je me suis rendu compte aussi que ajouté à ma naïveté est ma maladresse. Je fais parfois des choses innocement, sans penser à mal et malgré tout cela dérange autour de moi. J'en ai fais les frais déjà il y a deux ans en perdant définitivement des amitiers. Il y a des choses qui ne peuvent s'effacer par le pardon car subsiste la rancoeur et l'amertume. Je le sais moi-même. Je pardonne facilement mais n'oublie pas. Ce n'est pas de la rancune c'est juste parce que je ne veux pas me faire avoir, même si cela m'arrive quand même.
J'ai beau connaître des choses de la vie, j'ai beau être mature...Il subsiste en moi une part trop fragile, trop naïve sur laquelle je n'ai pas la main mise et qui me permet sans doute de rester sensible aux autres et aux choses comme je le suis mais qui a aussi son revers de la médaille...
Espèrons que celà ne me jouera pas trop de tours....
Ca a commencé il y a longtemps déjà,
Et je me demande toujours pourquoi,
Mais comme d'une drogue, une dépendance,
Je m'ennuis durant tes absences.
Avec toi le temps s'efface,
Je me sens si bien à ma place,
Pourtant au fond de mon coeur,
Bat une douce et belle douleur.
Avec combien d'autres fais-tu ça ?
Combien d'autres âmes innocentes croient,
Que c'est rien que pour elles que tu es là ?
Combien sont-elles ? Réponds-moi !
Pour toi c'est un jeu c'est virtuel,
Mais les sentiments eux, sont bien réels.
J'aurais dû faire comme toi, ainsi,
Je ne me serai pas faite piègée,
Maintenant ton jeu c'est pour la vie,
Je ne saurai plus m'en passer.
Et ben oui cette rubrique avait été supprimée mais elle est de retour. Tout comme j'avais dit clôturer Shizoni Zone et je m'y suis remise...
Bonne lecture...
Shizoni
N°1
Jérémie
N°2
Nikola
N°3
Tonton Jocelyn et Julie
N°4
Laurent
N°5
Manon
N°6
Papa et Rosa
N°7
Tatie Brigitte
N°8
Tamara
N°9
Aline
N°10
Assia
Merci également à ceux ne figurant pas dans le top TEN mais ayant pensé à moi quand même :
Assia, Pierre-Loup, Pascale, Anaïs, et les lyonais retardataires (Luc et Axel ^^)... :p
J'ai 18 ans. Enfin, encore pour 24h. Je me pose aujourd'hui et me retourne une seconde pour faire un bilan des choses...
J'ai passé deux mois de stages extraordinaires qui m'ont donné confiance en moi et m'ont donné envie de me donner à fond pour faire de la vidéo : filmer, monter, produire, créer... Mais parfois j'ai des coups de flip, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas réussir à m'intégrer dans ce milieu...Et j'étouffe.
Dans ces moment là je me pose et respire à fond et me demande ce que je veux. Quel est mon rêve, qu'est-ce que je veux ? Je veux vivre.
Je m'explique.
Je crois que mon souhait n'est pas de laisser ma trace mais de vivre ma vie sans jamais rien regretter.
Je veux être heureuse, je veux faire ce qui me plait, je veux toujours être de bonne humeur et souriante, je veux aimer à la folie et être aimée à la folie. Je ne veux pas de routine dans ma vie, je veux bouger tout le temps, voyager, découvrir plein de choses. M'émerveiller...
Si je veux persister dans l'audiovisuel il faut que je me bouge et que je bouge. L'audiovisuel est pour moi un moyen de voir le monde, de créer une image de ce monde tel que je le veux, tel que je le vois. Mais je ne dois pas m'enfermer pour ça. je dois créer et être dynamique.
Le-Lokal est mon éveil. Je dois énormément à cette entreprise qui m'a donné confiance en moi. Merci Philippe. Master Image m'a donné le rythme que je voulais avoir et aussi m'a appris à m'ouvrir aux autres car débarquer dans un environnement de travail quand on ne connait personne et où les gens ont moins de temps pour vous, ce n'est pas évident.
Je me sens à cette étape où je déploie douloureusement mes ailes. Le moment où, au bord du nid je me penche en avant et vois ce vide effrayant devant moi. Le néant. J'ai peur de prendre mon envol parce que j'ai peur de tomber. Mais je ne peux rester dans mon nid.
Toi maintenant. Que dire de toi, mon ange. Tu es apparu si subitement dans ma vie. Le 19 Avril 2008. Le 6 Juillet 2008. Le 23 Août 2008. Que de date, hein ! Je te remercie de m'offrir ce que personne ne m'avait offert avant toi : un amour sincère, total, inconditionnel. Merci de m'aimer pour ce que je suis, merci de me faire confiance... Si tu savais combien je t'aime et combien tu me manques... Je n'ai qu'une envie : venir à Lyon pour être avec toi. J'ai toujours voulu vivre à Lyon...
J'ai comme un petit dilemne entre deux passions...
Nous sommes samedi donc, vu qu'il est plus de minuit et il me reste 5 semaines avant de partir pour Lyon retrouver mon ange...
Il me tarde...Je t'aime...
Aujourd'hui je ne vais pas parler mais citer... Citer ce que j'ai trouvé sans connaître l'auteur...Citer parce que ces phrases me touche. Je t'aime mon ange lointain...
Aimer c'est découvrir qu'on a besoin des autres pour devenir soi-même.
Aimer, c'est donner à quelqu'un le droit, sinon le devoir, de nous faire souffrir.
La vie est un sommeil, l'amour est un rêve.
L'absence est à l'amour ce qu'est au feu le vent : Il éteint les petits et avives les grandes.
Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout...
Jeudi 29 Mai 2008 :
"Cette semi seconde entre le moment où l'on ne rêve plus tout à fait et celui où l'on se réveille ; cette semi seconde là, c'est notre histoire. Tant que je garde les yeux fermés sans vraiment y croire, je reste endormie. Mais si je commence à y croire, le rêve se brise, je me réveille et tu as disparu."
[Shizoni, Métaphore du Rêve]
Et me voilà maintenant, le 10 Juillet 2008. J'ai pris mais billets de train pour dans 6 semaines et 2 jours. Et j'ai peur.
J'ai peur parce qu'en prenant ces billets, j'ai commencé à y croire. J'ai peur parce qu'on ne s'est vu réellement que lors d'UNE soirée. Et que malgré tout ce qu'il me dit, je ne lui fais pas confiance. Parce que j'ai pas une estime de moi super haute et parce que je commence à vraiment l'apprécier...
Alors ouai, j'ai la trouille à mort. Et j'imagine le pire....Mais sans lui en parler bien sur...
Sur ce, bonne nuit Shizoni...